Un accordeur de pianos sur la région de Bordeaux qui n’a pas peur de régler les pianos anciens
Plus de quarante ans d’expérience à accorder toutes les sortes de pianos dans le Périgord (vingt six ans) et la région bordelaise (quinze ans) m’ont donné l’occasion de mettre au point une méthode, un protocole, pour remettre en service des pianos anciens, ou tout piano délaissé sur le plan de l’entretien durant quelques années. C’est vraiment une question de savoir-faire qui autorise de proposer un travail pour un résultat cohérent. Oui, le “vieux piano de famille” peut retrouver sa voix en quelques accordages successifs et un bon réglage, pourvu qu’il n’y ait pas de dommages importants sur la structure.
Un examen sérieux et la proposition d’un devis précis s’imposent avant d’engager tout travail.
L’établissement du devis va demander un examen approfondi de tous les éléments constituant l’instrument ; cela prend de 1/2 heure à une heure, suivi d’une rédaction en clair et d’une relecture commune pour expliciter les différents postes qui constituent ce devis.
Les différents points d’examen pour s’assurer qu’un piano ancien peut être accordé de façon optimale sont :
- une structure « harmonie » saine, c’est-à-dire :
o un cadre fonte non fêlé
o un sommier de chevilles ni fendu ni décollé
o des chevalets ni décollés ni fendus à la crémaillère
o des chevilles de tension des cordes en prise dans le sommier
o une table d’harmonie sans fentes autant que possible
o des cordes sans oxydation
- une partie mécanique récupérable à « bon compte » c’est à dire :
o un degré d’usure modéré des garnitures en feutre et peaux (mais on peut toujours regarnir les têtes de marteaux et remplacer tous les éléments usés ou mités ou mangés par les souris !)
o des plombs d’équilibrage des touches encore présents même si en s’oxydant ils ont gonflé, ce qui entraîne le blocage du clavier
o des vis de réglage encore opérantes ou autorisant d’être débloquées avec un dégrippant adapté
Biographie
Venant de la région parisienne, et après l’arrêt de ses études supérieures en agriculture, il décide de vivre sa musique en devenant un des noyaux d’un groupe pop-rock, dans les années 73-74. Son instrument est l’orgue électronique ; son inspiration est nourrie de son bagage en piano classique, le blues, le jazz et l’écoute de tout le répertoire classique, du baroque au contemporain.
Arrivant en Aquitaine après deux ans passés dans le montagne cévenole, une clé d’accordage lui tombe dans les mains et il décide d’accorder son propre piano ; un vieux cadre bois de marque Souffletot : résultat peu probant après cinq heures d’acharnement, mais une vocation était née !
Sa formation se fera sur le tas essentiellement, au gré des rencontres avec des professionnels et des marchands qui lui font progressivement confiance au vu de sa motivation et de sa sensibilité d’oreille. Un passage dans l’unité de production des pianos Rameau en 79 lui permet de rencontrer d’autres accordeurs dans l’échange réciproque ; rencontre importante aussi avec Mr. Serge CORDIER qui propose une nouvelle approche pour réaliser le tempérament égal
Jusqu’en 1992 il travaillera pour des revendeurs situés dans le Périgord, responsable de la maintenance du Steinway de concert du centre culturel de Bergerac et des pianos de l’école de musique de cette ville.
Il s’installe en entreprise individuelle en mai 1992 en Dordogne après un stage de perfectionnement dans le réglage des pianos à queue chez Mr Gérard FAUVIN à Jurignac, en Charentes. Ce dernier lui dira une phrase qui sera décisive et lui fera franchir une étape essentielle dans son approche : « voilà un excellent piano ( Gotrian-Steinweg) qui arrive direct réglé d’usine …eh bien maintenant nous allons le dérégler pour en faire autre chose, le faire véritablement sonner » ! voilà le meilleur enseignement reçu durant toutes ces années de pratique et de formation continue(lle).
Par la suite Jean-Michel BLOCH a eu l’occasion de mettre en pratique cette fameuse phrase qui a tant résonné en lui ; on ne compte plus les résurrections de pianos, de ceux qui étaient vides d’âme et qu’un bon réglage a refait vivre, repartant d’un second souffle, y compris des pianos de concert sur lesquels les artistes avaient à batailler pour s’exprimer.
Parallèlement à sa carrière d’accordeur, il s’est formé à l’orgue classique, fondateur-président d’une association pour la restauration d’un orgue à Belvès en Périgord dont il tint les claviers pendant vingt sept ans ; il y créa et dirigea un festival d’orgue et de musique sacrée, le Festival Bach de Belvès ; diplômé des conservatoires de Bordeaux (dans la classe de Francis CHAPELET) et de Limoges, il donna des récitals en France et à l’étranger.
Sa passion pour la matière sonore l’a amené aussi à faire de la prise de son en ambiance naturelle, concrétisée par quelques beaux enregistrements d’orgue, de chœurs, d’orchestres, de piano et d’autres, fidèles au plus près à l’intention musicale exprimée par les artistes.
Enfin, sa rencontre avec le gong, instrument à percussion originaire d’Asie, lui a ouvert d’autres horizons musicaux. Cela l’a amené plus particulièrement à reconsidérer la musique en tant que phénomène plus sensitif. Il est membre du trio “Les Chants du Gong Orchestra”. qui propose des concerts gongs et orgue.
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